Реки – источник жизни, а не электричества
Фото нашей Ангары... Нажми

Sauvez le lac Baïkal – victime du changement climatique et de l’énergie hydroélectrique

De nombreux organismes gouvernementaux et industriels positionnent l’?nergie hydro?lectrique comme une "solution au probl?me du changement climatique", alors qu’en r?alit? elle exacerbe souvent les effets du changement climatique, influence la r?silience des ?cosyst?mes aquatiques et diminue la capacit? d’adaptation des communaut?s locales. Le lac Ba?kal, menac? ? la fois par la s?cheresse extr?me et les impacts d’hydro?lectricit? est un vif exemple de cette mauvaise gestion et de mauvaises prises de d?cisions.

En Juin 2015, l’UICN a rapport? au Comit? du patrimoine mondial ? Bonn que 35 sur 228 sites du patrimoine mondial sont touch?s par les impacts graves du changement climatique, alors que dans la m?me ann?e, 11 sites sont menac?s par des projets de barrages, un nombre de ces derniers pr?sentant le danger ? cause des barrages situ?s dans un pays voisin. La survie du lac Ba?kal situ? en Russie, le plus grand et le plus profond lac d’eau douce au monde et site du patrimoine mondial depuis 1996, est mise en danger ? cause du changement climatique et de l’?nergie hydro?lectrique, la menace venant de surcro?t de trois projets de barrage pr?vus en Mongolie. (UICN, 2015[1])

Le manifeste intitul? "10 raisons pour lesquelles les Initiatives ax?es sur le climat ne devraient pas inclure de grands projets de centrales hydro-?lectriques"[2] a ?t? ?labor? par un consortium de nombreux associations locales, r?gionales et internationales pour ?tre pr?sent? par la suite ? des hauts fonctionnaires et des responsables financiers lors du sommet sur le climat ? Paris.

Notre appel pr?par? par les participants de la IXe Conf?rence internationale "Rivi?res de la Sib?rie et de l’Extr?me Est" (tenue du 10 au 12 novembre 2015 ? Irkoutsk) renforce ces arguments avec un exemple frappant de la catastrophe induite par le climat au Ba?kal – le plus grand lac du monde dont la situation est en train de s’aggraver en raison de mauvaises d?cisions avaricieuses prises en mati?re de gestion des ressources en eau et en ?nergie.

2. Ba?kal : conditions climatiques difficiles aggrav?es par l’impact de l’industrie de l’?nergie

Le lac Ba?kal contenant 20% des eaux douces non gel?es de la plan?te est devenu le principal m?canisme assurant la stabilit? des syst?mes climatiques r?gionaux de l’Asie du Nord et du bassin arctique. Le lac abrite 2500 (!) esp?ces aquatiques, dont plus de la moiti? sont end?miques – une diversit? dure ? trouver dans n’importe quel autre lac sur Terre. Le bassin du lac Ba?kal est partag? entre la Mongolie et la Russie, et 80% du bassin versant de la rivi?re Selenge, son affluent principal, se trouvent en Mongolie. Les mongols ainsi que les collectivit?s locales russes v?n?rent le lac en le consid?rant leur "Mer Sacr?e".

Cependant, Ba?kal, ? part ?tre un lac naturel, est aussi un r?servoir hydro?lectrique de la centrale hydro-?lectrique d’Irkoutsk, bas?e sur le d?versoir de la rivi?re d’Angara (en Irkoutsk). Le reservoir a ?t? construit en 1960 et a eu un effet tr?s n?gatif sur le lac. L’int?grit? de l’?cosyst?me du lac a ?t? gravement endommag?e par la hausse et la r?gulation artificielle des niveaux d’eau ruinant les cycles naturels. Cela a conduit ? l’augmentation de l’activit? ?rosive, aux pertes de poissons end?miques et ?conomiquement importants, ? la d?gradation des ?cosyst?mes c?tiers uniques et des reliques historiques, a caus? des dommages ? la propri?t? c?ti?re de la population locale, des conflits entre la R?publique de Bouriatie, la plus touch?e par les effets nocifs, et l’oblast d’Irkoutsk o? le barrage est situ?. Pour ?viter les dommages encore plus importants ? l’avenir, le gouvernement a explicitement prescrit de limiter la variation autoris?e des niveaux d’eau depuis 2001, mais cette mesure n’a pas permis d’aborder le probl?me du calendrier artificiel ainsi que le probl?me de la fr?quence des fluctuations cr??s par les activit?s humaines, et elle est devenue presque impossible ? appliquer dans les ann?es marqu?es par les inondations ou par la s?cheresse extr?me.

Au cours des ann?es 1998-2015 le lac Ba?kal a subi les effets d’une s?cheresse prolong?e survenue en Mongolie, dans le pays o? les temp?ratures moyennes de l’air ont augment? de 2 degr?s Celsius au cours des 60 derni?res ann?es, soit le double de la moyenne mondiale. En 2014, la principale source d’eau – la rivi?re Selenge – n’a apport? que la moiti? du volume d’eau normalement fourni au lac et les niveaux d’eau sont en train de baisser progressivement. En m?me temps, le changement climatique provoque l’augmentation des temp?ratures de l’eau dans ce lac, normalement restant froid gel? en hiver, ce qui cr?e un environnement propice pour les esp?ces envahissantes et probl?matique pour la survie des esp?ces end?miques. Les ruissellements des eaux depuis les territoires d?vast?s par les incendies de for?t catastrophiques et des eaux us?es provenant du nombre croissant de camps touristiques c?tiers ont entra?n? une forte eutrophication des eaux – ? proximit? des c?tes. Les fluctuations climatiques ont induit une v?ritable crise ?cologique et socio-?conomique sur les rives du lac Ba?kal causant une prolif?ration massive d’algues invasives, le d?p?rissement des communaut?s d’?ponges end?miques qui filtrent l’eau du lac, le d?clin de la p?che et une multiplication de graves feux de tourbi?res dans le delta de la rivi?re Selenge, qui est une zone de terres humides d’importance internationale en vertu de la Convention de Ramsar.

Le barrage d’Irkoutsk, qui th?oriquement pourrait assurer la r?gulation des eaux pour att?nuer certains effets induits par les changements climatiques extr?mes, est en effet exploit? de fa?on telle qu’il aggrave les cons?quences n?gatives pour l’?cosyst?me et les habitants ? cause d’une n?cessit? contradictoire de poursuivre la production d’?nergie dans la cascade hydro?lectrique de la rivi?re Angara et la fourniture d’eau ? une centrale thermique suppl?mentaire appartenant ? la m?me soci?t? d’?nergie. Si le r?glement sur le contr?le et la gestion de l’eau n’est pas amend?, son ?tat actuel multipliera des r?percussions environnementales affectant sensiblement l’?cosyst?me du lac, les cha?nes alimentaires, et m?me l’int?grit? ?cologique des habitats des oiseaux d’eau dans le delta de la rivi?re Selenga. Cependant, le gouvernement de la Russie t?moigne d’un manque extr?me de la capacit? ? surveiller et analyser les changements ?cologiques et ? r?unir les donn?es obtenues en un syst?me solide et complet contenant des sch?mas d’adaptation au changement climatique et visant ? sauvegarder le lac et la population locale.

En ce moment catastrophique, de nouvelles grandes menaces surgissent, le gouvernement mongol revendiquant son droit d’utiliser la rivi?re transfrontali?re Selenge en vue de d?velopper sa propre cascade hydro?lectrique sur la source d’alimentation principale du lac Ba?kal. Ces barrages en amont peuvent constituer la derni?re goutte qui d?clenchera une brusque perte de r?silience et la d?gradation de l’?cosyst?me du lac Ba?kal, comme ce qui est en train de se produire sur le site du Patrimoine mondial – les parcs du lac Turkana au Kenya[3].

La session de la CPM tenue ? Bonn le 1er Juillet 2015[4] a fix? les conditions impos?es pour l’?valuation des cons?quences amen?es par l’activit? des barrages Egiin Gol Hydro, Shuren Hydro et autres, ainsi que l’?valuation environnementale strat?gique de l’?tat du bassin. Le Comit? du patrimoine mondial a exig? que la Mongolie n’approuve aucun de ses projets de barrage jusqu’? ce que les l’?tudes d’impact sur chaque barrage et l’?valuation des impacts cumulatifs  ne soient effectu?es et examin?es par le Centre du patrimoine mondial et l’UICN.

3. Les entreprises et les banques tuent Ba?kal sous pr?texte de r?duire les ?missions de carbone

Pour arr?ter la d?gradation et avancer durablement vers des solutions d’adaptation au changement climatique on ne peut pas ?viter d’?voquer la question de savoir qui sont les agents de la destruction du lac Ba?kal qui le poussent vers une catastrophe environnementale et quels sont leurs motifs ?nonc?s?

Vous trouverez la plupart d’entre eux au sommet sur le climat ? Paris – une grande vari?t? de soci?t?s et d’organismes qui cherchent ? promouvoir leur "engagement pour la cause climatique" et " pour la r?duction des ?missions de gaz ? effet de serre". Nous allons les ?num?rer ci-dessous:

A. Le g?ant ?nerg?tique fran?ais "Engie" (anciennement GDF-Suez) qui a r?cemment cr?? un bureau en Mongolie pour aider au d?veloppement de la grande centrale hydro?lectrique (Egiin Gol) et de la plus grande centrale ?lectrique au charbon (CHP-5). Lors de la conf?rence r?cente de l’APEC ? Oulan-Bator[5], cette compagnie se vantait qu’elle pourrait aider ? construire Egiin Gol Hydro sur un affluent majeur dans le bassin de la rivi?re Selenge, aussi rapidement et efficacement qu’elle a fait en aidant l’Ethiopie ? d?velopper le projet de barrage de Gibe III qui est en train de nuire ? l’?cosyst?me du site du Patrimoine mondiale – les parcs du lac Turkana – sur le territoire voisin, au Kenya. L’ entreprise est l’auteur de l’?tude d’impact d’Egiin Gol Hydro jug?e incompl?te par le Comit? du patrimoine mondial et qui n’a jamais fait l’objet du d?bat public aux alentours du lac Ba?kal. Engie Co. joue un r?le ?minent dans «l’?coblanchiment» des projets ?nerg?tiques douteux et participe activement ? la mise en contact des investisseurs internationaux avec les entrepreneurs chinois en s’appuyant sur « le savoir-faire avanc? dans ce domaine en Europe».

B. Chine Gezhouba Group et Chine Eximbank. Le 11 Novembre 2015 la Mongolie et la Chine ont publi? une d?claration conjointe qui appelle en faveur du d?veloppement de grands projets ?nerg?tiques, y compris trois grands complexes de l’industrie houill?re et une grande centrale hydro-?lectrique[6]. La Mongolie a ?galement obtenu un pr?t d’un milliard de dollars aupr?s de la China Eximbank que le pays va utiliser pour la construction d’Egin Gol Hydro[7], dont la pr?paration a ?t? lanc?e par Gezhouba Int. Co.[8] Plusieurs lettres demandant ? ouvrir un dialogue envoy?es ? China Eximbank par la Coalition Rivi?res sans Fronti?res sont rest?es sans r?ponse.

La coop?ration avec la Mongolie est pr?sent?e par la Chine en tant qu’une partie de son initiative de d?veloppement "ceinture de soie", qui, dans son document de politique g?n?rale favorise "la coop?ration en mati?re des ?nergies hydro?lectrique, nucl?aire, ?olienne, solaire et d’autres sources d’?nergie propres et renouvelables …"[9] . Les deux organismes chinois ?tant des soci?t?s publiques et les gouvernements mongol et chinois ayant appos? le sceau sur l’accord bilat?ral, cela constitue fort probablement une violation des articles respectifs de la Convention de Ramsar et de la Convention du patrimoine mondial appelant ? ?viter les effets nocifs sur les sites naturels prot?g?s par des conventions dans d’autres pays.

C. Le Groupe de la Banque mondiale est un autre acteur notable, qui, malgr? les directives claires provenant d’un vaste ensemble de ses propres politiques de sauvegarde a pu identifier deux barrages hydro?lectriques suppl?mentaires dans le bassin du lac Ba?kal en tant que sujet de son projet MINIS en Mongolie. Ce projet aiderait le gouvernement mongol ? d?velopper des ?tudes de faisabilit? et ? commercialiser aupr?s des investisseurs infrastructures prioritaires li?es au secteur minier. Les ?tudes de pr?faisabilit? effectu?es pour les projets de barrages d’Orkhon et de Shuren ne pr?sentent pas une analyse suffisante de leur rapport avec l’adaptation climatique et de la r?silience de l’?cosyst?me de la rivi?re face au changement climatique. Les calculs insignifiants d’?missions de carbone "?vit?es" par la construction de centrales hydro-?lectriques (ces derni?res ne se substituent aucunement aux centrales thermiques) est la seule mention li?e au climat qui figure dans le descriptif du projet. Les populations locales concern?es des c?t?s russe et mongol ont d?pos? avec succ?s une plainte consid?r?e comme admissible par le panel de la Banque mondiale soutenant ainsi le bien-fond? de leurs vives pr?occupations[10].

D. Oleg Deripaska est l’un des plus riches hommes d’affaires de la Russie, le propri?taire du Groupe En +, qui combine le leader mondial, g?ant de l’aluminium AC Rusal, la cascade de centrales hydro-?lectriques sur le lac Ba?kal et la rivi?re Angara et de tr?s nombreux projets dans l’industrie du charbon en Sib?rie. Au cours de cinq derni?res ann?es, M. Deripaska a d’une part promu une "production plus propre" en Russie et en Chine bas?e sur l’?nergie "sans carbone" issue de sa cascade hydro-?lectrique et, d’autre part, il a poursuivi, activement mais sans succ?s apparent, le d?veloppement de l’industrie du charbon afin d’exporter le charbon et l’?lectricit? jusqu’en Chine. Le rapport par l’AIPP, le PPF et l’UICN publi? ? la mi-novembre et faisant appel au respect des droits des peuples autochtones par les acteurs de l’industrie de l’aluminium s’applique pleinement aux activit?s de Deripaska dans les affaires[11]. Or, en r?alit?, ce seul homme d’affaires, propri?taire d’Irkoutsk Hydro, d?tient les cl?s d’une meilleure adaptation au changement climatique sur le lac Ba?kal et des mesures pour le sortir de la crise, mais c’est au monde de voir par la suite comment son groupe et lui-m?me reconnaissent cette responsabilit? globale. Contrairement ? cela, sa soci?t? d’?nergie veut que les r?gles de la r?gulation des eaux du lac Ba?kal soient modifi?es en faveur d’une plus grande flexibilit? dans la production d’?lectricit?. Esp?rons que les acteurs cit?s plus haut ainsi que d’autres acteurs moins grands sauront examiner la situation et ? repenser leurs r?les et leurs strat?gies concernant l’adaptation au changement climatique dans le bassin du lac Ba?kal et le d?veloppement de l’?nergie en Asie du Nord.

4. Les alternatives dans les secteurs des ?nergies renouvelables et la gestion modulable des ?cosyst?mes lacustres

Les participants de la IXe Conf?rence internationale "Rivi?res de la Sib?rie et de l’Extr?me Est" ont exprim? leur grande pr?occupation concernant les plans du gouvernement mongol de r?guler les eaux de la rivi?re Selenga et ses affluents en vue d’une ?ventuelle construction des centrales hydro-?lectriques de Shuren, d’Orkhon et d’Eg. La mise en ?uvre de ces projets est une violation des obligations internationales des ?tats s’?tant propos?s de sauvegarder l’?cosyst?me unique du lac Ba?kal et du delta de la rivi?re Selenga qui s’y jette.

Nous soutenons les revendications propos?es par la 39e Commission du patrimoine mondial et en particulier par les ?tats parties de la F?d?ration de Russie et la Mongolie pour d?velopper conjointement une ?valuation strat?gique environnementale (ESE) pour toutes les futures centrales hydro-?lectriques ainsi que pour les projets de gestion des eaux qui pourraient potentiellement affecter le lac Ba?kal, compte tenu de tous les projets existants et pr?vus sur le territoire des deux pays. Nous voyons l’adaptation au changement climatique comme un aspect central dans cette ?valuation strat?gique environnementale conjointe permettant d’?viter la concurrence et de promouvoir la coop?ration en mati?re de la sauvegarde des services ?cosyst?miques et de la r?silience des syst?mes d’eau douce. Nous appelons les institutions de financement dont l’activit? est li?e au climat ? mettre les moyens n?cessaires pour recruter des experts internationaux aptes ? entreprendre telle t?che.

Nous sommes vivement pr?occup?s par le fait que la nouvelle politique ?nerg?tique de la Mongolie (2015) favorise le parrainage gouvernemental du d?veloppement de projets en mati?re de de l’industrie du charbon, de l’?nergie thermique et hydro?lectrique dans une mesure plus grande que les projets de parcs solaires et ?oliens d?j? approuv?s. Compte tenu du potentiel technique des ?nergies ?olienne et solaire de la Mongolie au moins 3000 sup?rieure ? l’?nergie hydro?lectrique techniquement r?alisable, nous demandons au gouvernement de la Mongolie, les m?canismes de financement de la BM, de la BAD, de la Ceinture de la Soie et d’autres agences ?trang?res de repenser les politiques de d?veloppement ?nerg?tique. Une analyse des alternatives pour les projets hydro?lectriques pr?vus devrait ?tre men?e. Cette analyse doit examiner toutes les options d’approvisionnement en ?nergie et leurs co?ts environnementaux en fonction des ressources mongoles en mati?re de d?veloppement de la Mongolie, ? savoir le charbon, les ?nergies ?oliennes, solaires, les ?nergies accumul?es par pompage ? partir d’eau et l’hydro?lectricit?. Les occasions offertes par le territoire transfrontalier pour am?liorer l’efficacit? du syst?me ?nerg?tique ? travers des politiques de la coop?ration sur la Route de la Soie et la Route de la Steppe ainsi que le d?veloppement de l’Asie Supergrid doivent ?tre pleinement prises en consid?ration, surtout maintenant que (les pays de la Chine, la Mongolie et la Russie ont sign? le document commun et global intitul? la Feuille de route pour la coop?ration et l’accord du Corridor ?conomique ax?e sur les secteurs de l’?nergie et des transports. Une analyse rigoureuse des options suffirait pour montrer qu’avec la fragilit? et la faiblesse qui sont propres aux syst?mes d’eau en Mongolie l’hydro?lectricit? deviendrait la source d’?nergie non fossile la "plus sale" et la moins durable de ce que l’on pourrait d?velopper.

60 000 personnes ont d?j? sign? la p?tition[12] demandant les dirigeants de la Mongolie, de la Russie et de la Chine de mobiliser leurs capacit?s uniques pour soutenir le d?veloppement en mati?re des ?nergies solaire et ?olienne en Mongolie, plut?t que de favoriser les barrages hydro?lectriques et des centrales thermiques au charbon.

Le pr?sent appel a ?t? r?dig? dans le cadre des d?cisions prises par la coalition “Sosnovka”, le groupe d’organisations non gouvernementales et de droits indig?nes de Sib?rie et de l’extr?me Est lors de la IXe Conf?rence internationale "Rivi?res de la Sib?rie et de l’Extr?me Est» tenue au lac Ba?kal en novembre 2015.

04.12.2015


[1] http://www.iucn.org/?uNewsID=21573

[2] http://www.intlrv.rs/10reasonsCOP21

[3] http://whc.unesco.org/en/soc/1830

[4] http://whc.unesco.org/en/sessions/39COM/documents/

[5] http://asem-mongolia.mn/uploads/users/1/files/asem/16_Oyungerel.pdf

[6] http://www.guancha.cn/Neighbors/2015_11_12_340977_s.shtml

[7] http://www.mfa.gov.mn/en/index.php?option=com_content&view=article&id=3868%3Amongolia-and-china-sign-cooperation-documents&catid=43%3A2009-12-20-21-55-03&Itemid=62&lang=en

[8] https://twitter.com/michaelkohnSF/status/653567420498444288

[9] http://en.ndrc.gov.cn/newsrelease/201503/t20150330_669367.html

[10] http://ewebapps.worldbank.org/apps/ip/Pages/ViewCase.aspx?CaseId=107

[11] http://www.forestpeoples.org/topics/mining/news/2015/11/report-calls-aluminium-industry-respect-indigenous-peoples-rights

[12] http://www.greenpeace.org/russia/en/news/Cooperation-between-Russia-Mongolia-and-China-to-save-Lake-Baikal/